lundi 13 juillet 2015

Une petite réflexion tout à fait personnelle sur les échantillons donnés en parfumerie.




Je n'aime pas trop les vendeuses de parfumerie-cosmétique, enfin, seulement celles qui te donnent les petits échantillons en cadeau...

Il y a encore pas si longtemps à la caisse (bon ok, y’a un peu plus longtemps en fait), j'avais le droit à un « mademoiselle » horripilant accompagné d’un regard qui toise et qui te fait dire que le peu de maquillage te restant après une dure matinée de travail, avait dû couler dessous tes yeux façon « panda fatigué ou défoncé au Lexomil ». Elle m’offrait alors un nettoyant pour peau grasse censé te récurer l’épiderme jusqu’à l’os en te donnant un teint de pêche mi mur-mi pourri. 

Lorsque je suis retournée, cette fois parfaitement maquillée et enceinte avec un fessard proportionnel au bonnet D dans lequel j’essayai de caler ma future yaourtière, j’ai eu le droit à un « Madame », avec le regard qui scrute le ventre et la poitrine au point de te sentir mise à poil devant tout le monde à la caisse. Elle m’a alors offert un traitement de choc contre la cellulite incrustée limite fossilisée. 

Ce matin, j’y suis retournée, avec ma jolie petite paillette de six semaines, bien calée contre moi en Mei-Tai (la version chinoise et feignante du portage à l’écharpe). Le maquillage était parfait, la perte de poids en cours bien que pas complètement aboutie au vu du jean de grossesse que seul mon tour de cuisse voulait bien tolérer. Elle m’a filé une crème de récupération de nuit avec un complexe « vitalité-jeunesse » pour celles semblant courir après… 

Parfois, lorsque je passe à la caisse d'une parfumerie, j'ai l'impression de passer devant un videur de boite de nuit. Sauf que là, celui qui te toise est une nana supra-maquillée, supra-gaulée, supra-agaçante car supra-perspicace et qui te laissera toujours entrer même en baskets, tant que tu as de quoi payer pour repartir complètement vexée avec ton petit sac d'échantillons à la main et ton estime de soi à la baisse. ^^

[ illu' de la génialissime Nathalie Jomard ]

La douce Elo'

- Elle était d’une douceur, tu sais… Je n’en doutais pas et je ne savais pas quoi lui répondre… Quels mots pouvais-je bien trouver...